
On a d'abord imaginé de se servir d'une étincelle électrique, mais il faut un appareil producteur de courant, distinct de la lampe et qui risque par conséquent de donner accidentellement des étincelles.
Aussi on ne pouvait adopter ce système dans les mines grisouteuses.
On a proposé ensuite l'emploi d'un petit briquet à ferro-cerium, placé à l'intérieur de la lampe, contre la mèche, et manoeuvré de l'extérieur.
Les rallumeurs à amorce étaient presque les seuls en usage en 1907.
Des pastilles fulminantes sont collées de distance en distance sur une bande de papier ou de coton qu'on peut dérouler au moyen d'un bouton placé à l'extérieur de la lampe.
Leur inflammation est provoquée par le choc d'une pièce mue par un ressort mis en tension et déclenché par la rotation du bouton ou par friction sur une pointe mousse.
Les pastilles explosives donnent une flamme très brève, suffisante pour rallumer la lampe, mais insuffisante pour allumer la bande de papier.
Les amorces à friction furent les seules autorisées après 1907, notamment suite à un accident de grisou à Liévin où périrent deux ingénieurs et un chef porion.
La capsule est simplement inflammable mais non explosible.
La pâte employée est généralement à base de phosphore blanc.
Les capsules de phosphore sont fixées sur une bande de coton trempée dans la paraffine.
En abaissant le tirant, on entraine un racloir pourvu à la partie supérieure de dents dirigées vers le haut et maintenu contre la crémaillère, une pastille s'enflamme, allumant la bande paraffinée qui brûle jusqu'au haut, mais non au dessous de la pastille.
Lorsqu'on lâche le tirant, les dents du racloir entrainent l'extrémité de la bande, qui est ainsi prête pour un nouveau rallumage.
Vinrent quelques années plus tard, les rallumeurs à pierre dont la commande s'effectuait sous le pot.
jaja62157, Posté le dimanche 25 juillet 2010 15:52
SUPER JOLIE