Le premier puits d'un diamètre de 4,5 m est percé à travers diverses couches de marnes reposant sur un banc d'argile sableuses en 1853.
Malheureusement, le puits ayant atteint une profondeur de 55 m perca une nappe d'eau importante qui fit écrouler le cuvelege, le puits fut rapidement comblé.
On entreprit en 1854, le percement d'un nouveau puits situé un peu plus plus loin.
De nouveau en 1866, une catastrophe sans précédent survint ,le cuvelage céda sous la pression d'une rivière sous terraine, toutes les installations du carreau du jour, dont le chevalement disparaissèrent dans un cratère d'éboulement de 30 m de diamètre.
Les investisseurs, conscients de la richesse du gisement ne renoncèrent pas et entreprirent le forage d'un nouveau puits, 50 m plus loin.
Le vieux 2 de Marles qui sera désormais en place jusqu'à sa fermeture en 1974.
Ces corons demeureront à travers les temps, un authentique symbole de la solidarité de la corporation minière....
La masse cumulée de ces 2 terrils était de 7 100 000 m3.
Le terril T 22, était mitoyen, de par son flanc gauche, à l'ancienne cité Quénehem de la fosse N° 6 de Calonne Ricouart.
En 1972, peu avant la fermeture du siège, sa réserve était de 1 250 000 m3.
En 1998, après une exploitation importante, entreprise par la société Jean Lefebvre, cette dernière n'était plus que de 590 000 m3.
Le terril T 4 avait des proportions d'avantage imposantes, sa réserve était de 5 900 000 m3 en 1998 et occupait au sol une surface de 40 hectares.
Toute leur vie les mineurs la passe dans ces corons.
Les retraités doivent quitter leur logement c'est pour cela qu'il est vital que le fils soit embauché à la mine.
Il hérite du logement et il n'est pas rare d'y rencontrer plusieurs générations.
Tipanie, Posté le dimanche 26 novembre 2017 11:17
cette région où je suis née.. merci pour ce magnifique blog