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Passionné depuis toujours par notre patrimoine minier Nordiste,
je vous fais partager à travers ce blog, quelques articles et photos de ma collection relatifs à cette fabuleuse épopée minière, fait marquant de toute l'histoire d'une région.
Je vous recommande vivement, en parallèle, de consulter le merveilleux site:
" Histoires de ch' tis "
de Marie-Claire Tampier et de Dominique Villain alias " Minloute ", qui est sans aucun doute, le plus important site du net, consacré à l'histoire de notre patrimoine.
18000 articles, accompagnés de 9000 photos.
Ce site de toute beauté, dont je suis également chroniqueur, n'a pas de pareil sur le web quant à la richesse de son contenu en termes de documents, témoignages et photos sur l'histoire de notre région.

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En feuilletant l' album aux souvenirs - 13

En feuilletant l' album aux souvenirs - 13
 
 
Groupe de trieuses des mines de Lens, début du XXème siècle.
Remarquez les coiffes spécifiques de ces dames qui protégeaient les cheveux des abondantes poussières émanant du tri des produits remontés du fond
 
 
En feuilletant l' album aux souvenirs - 13
 
 
Fosse N° 3 de la Compagnie des mines de Bruay
Cliché essentiellement axé sur l'immposant lavoir en arrière des puits.
 
 
En feuilletant l' album aux souvenirs - 13
 
 
Groupe de mineurs des mines de Lens avant la descente vers 1900.
Tous portent des astiquettes à la barrette de cuir et des lampes à flamme de type Marsaut à la main.
La tenue de travail qui était portée à l' époque est le jupon de lin écru.
On distingue sous l' escalier en arrière plan, une trieuse, qui figure également sur le premier cliché de cet article, ces photos ayant été prises sur le même lieu.
 
 
En feuilletant l' album aux souvenirs - 13
 
 
Lampisterie de la fosse 10 de Sains en Gohelle ( Compagnie des mines de Béthune ) vers 1920.
Toutes les lampes y figurant sont de type Wolf ( lampes à essence ).
Ce type de lampe fut introduit dans les mines de Lens pour la première foi en 1895.
L' essence de pétrole, plus communément appelée benzine fournissait une lumière blanche plus intense que les lampes Marsaut qui fonctionnaient à l' huile végétale.
De plus, l' essence faisait d' avantage filer la flamme en présence de grisou.
On peut s' interroger sur la présence indue de cet enfant endimanché à droite du cliché, arborant un drapeau tricolore.
Souvenir du récent traité de l'armistice de la P.G.M ?
Chose certaine il ne s'agit pas d' un galibot lampiste.
 
 
En feuilletant l' album aux souvenirs - 13
 
 
Fosse N° 1 de la Compagnie des mines de Bruay.
Le creusement du premier puits débuta en 1852 et la fosse entra en exploitation de 1855.
Cette dernière cessa en 1930 et le puits principal, profond de 466 m fut remblayé en 1932.
On distingue la fameuse passerelle métallique qu surplombait les voies de chemin de fer.
Passerelle que j'ai connue avant sa démolition vers la fin des années 1970.
Les deux bâtiments blancs aux extrémités gauche et droite de la photo ( maison d' ingénieurs de la Compagnie ), sont encore visibles de nos jours.
 
 
En feuilletant l' album aux souvenirs - 13
 
 
Machine d'extraction à vapeur de la fosse N° 1 de la Compagnie des mines de Bruay.
Le mécanicien affecté aux commandes de la montée et la descente des cages et le personnage situé au dessus de la plateforme.
On distingue à gauche, les leviers de commandes de la machine ainsi que le l'amplificateur de sons, tromblon métallique, qui permettait la coordination des ordres entre le machiniste et les moulineurs.
Le poste de travail est rudimentaire, deux chaise de bois à coté même des cylindres à vapeur assourdissants.
Je peine à imaginer comment les ordres pouvaient être perçus par le machiniste en ces conditions.
Le câble d'extraction est en aloès ( fibre végétale ).
Cliché datant probablement de la fin du XIXème siècle.




Tags : photos anciennes, fosse 1 de Bruay, trieuses, lampisterie, fosse 3 de Bruay, fosse 10 de Sains en Goehelle, mines de Lens
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#Posté le dimanche 24 février 2013 08:09

Modifié le dimanche 24 février 2013 09:10

Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.

 
 
 
 
Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.
 
 

Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de mineur Wolf ARRAS type C, PE, PA, Pr...
Machine construite par le constructeur de lampes de sécurité ARRAS.
Cette dernière équipait les lampisteries jusqu' à la cessation d'emploi des lampes à flamme en exploitation houillère en 1985.
Seule, cette machine permettait au jour l' ouverture des lampes
de sécurité pour leur entretien et leur remplissage en carburant ( benzine ), l'ouverture de ces dernières étant strictement interdite au fond pour les accidents liés aux explosions de grisou.
Sous l' action du courant électrique, l' électro aimant faisait sortir des encoches du filetage de la rave le verrou de coincement qui empêchait le dévissage de la galerie de la lampe donc le démontage de cette dernière.
la seule partie restant démontable était la cuirasse, mais la flamme était sécurisée par les tamis qui étaient maintenus serrés sur le manchon de verre et les joints d' amiante par la galerie.
La machine
déverrouillage électromagnétique ARRAS est composée de 2 éléments principaux :
L'ensemble électro aimant ( poids : 11 kilos )
L'ensemble de commande électrique avec voyants et indicateur d' intensité alimenté en 220 V ( poids : 6 kilos ).
Sur le panneau frontal en bakélite de ce bloc de commande, on distingue l' inscription" ALIMENTATION ELECTRO AIMANT DEGAINEUSE LAMPE A FLAMME " .
" Dégaineuse " était donc le terme utilisé par les lampisteries pour désigner cette machine particulière.
A la lampisterie, une liaison électrique par câble reliait l' électro aimant à l' ensemble de commande.
Sur la photo 6, extraite du premier livre de M. Dupont " Les lumières dans la nuit ", on distingue le même dispositif sans l'ensemble de commande.
A l' origine des lampes de sécurité avec fermeture magnétique, des machines primitives furent usitées ; il s'agissait d' aimants permanents de grandes dimensions en forme de fer à cheval qui étaient boulonnés sur les établis des lampistes.




Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.




Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.




Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.





Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.





Machine de déverrouillage électromagnétique des lampes de sureté à flamme ARRAS.



( photos : andredemarles )
Tags : lampes de mineur, lampisterie, ARRAS, usine ARRAS, MAXEI, machine de déverrouillage, fermeture magnétique
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#Posté le dimanche 29 juillet 2012 13:39

Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD

Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Le Centre Historique Minier de Lewarde possède une importante et intéressante collection de lampes de mine que tous les collectionneurs de la région ou étrangers à cette dernière, ont pu découvrir un jour ou l'autre, à travers la visite des expositions permanentes de ce musée.
Cette collection est celle de l' ingénieur GRARD des mines de la Sarre, dont on connait peu d'éléments de sa biographie.
Il était directeur-adjoint du contrôle des mines de la Sarre.
Dans les premières années qui suivirent l'ouverture du CHM, le fils de Mr GRARD a fait don de la collection de son père au musée de Lewarde.
D'anciens ouvrages de la revue l' Industrie Minérale en date de 1929, mentionnent des articles relatifs à ses recherches sur le grisou et les lampes de mine qui y sont associées.
L' ingénieur GRARD a conçu et développé plusieurs types de lampes grisoumétriques que je vais vous présenter.
Cette importante collection, exposée à l'entrée de la lampisterie dans deux vitrines, est composé de plusieurs lampes issues d'autres constructeur, dont COSSET DUBRULLE à Lille.
Il est très probable que Mr GRARD se soit inspiré de ces modèles déjà existants et qu' il ait amélioré ces derniers lors de la mise au point de ses prototypes.
Les lampes GRARD furent utilisées vers 1940.
Elles demeurent très rares et très prisées des collectionneurs.
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Au centre, lampe Davy de COSSET DUBRULLE à Lille circa 1860.
A gauche lampe GRARD N° 2 ; circa 1940, utilisée dans les mines de la Sarre, en Lorraine et le Bassin du Nord Pas de Calais.
Mesurant 275 mm de hauteur, elle est équipée d' une fermeture VILLERS PETIT.

Au centre en arrière plan lampe MÜLLER construite  par GRÜMER ET GRIMBERG vers 1910 en Prusse.
Elle est équipée d' une fermeture magnétique, d'un système  à extinction automatique de la mèche et d'un rallumeur à bande fusante.
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Grisoumètres à alcool de type CHESNEAU  du constructeur COSSET DUBRULLE à Lille.
Le modèle de gauche modifié par l'adjonction de deux chambres d' air, mesure 305 mm de hauteur.
Circa 1900, il est dépourvu d'échelle grisouscopique.
L'alimentation en air pouvait être renversée pour prendre la teneur en méthane à la couronne des chantiers.

Celui de droite du même constructeur est d'avantage classique ; les deux étant équipés d'une fermeture à rivet de plomb
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
 
A gauche, lampe GRARD N° 1 dotée d' une fermeture magnétique VILLERS PETIT
( hauteur 270 mm ).
Cette lampe possède une double admission d'air dont celle inférieure est réglable.

A droite lampe Marsaut  COSSET DUBRULLE à Lille avec une fenêtre verrouillable sur la cuirasse et étrangement dotée d' une bague d' alimentation en air inférieure située sous le verre
Les collectionneurs savent que COSSET DUBRULLE n'a jamais construit de lampes à essence de pétrole ( type Wolf ).
A noter que le verre en cristal de Baccarat n'est pas d'époque de la construction de cette lampe
 
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
 
Lampe d' accrochage COSSET DUBRULLE à Lille fonctionnant au pétrole avec réservoir latéral.
D'une hauteur totale de 302 mm, cette lampe présente une cuirasse très similaire à la lampe de Thorneburry.
Circa 1890.
 
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
La lampe en arrière plan est dépourvue de tamis, mais dotée d' une cheminée métallique.
Elle est équipée pour une fermeture au rivet de plomb, doublée d' une vis verticale.
Elle mesure 255 mm de hauteur.
Ce modèle, de configuration Mueseler, est le seul existant à ma connaissance, vraisemblablement un prototype développé par Mr GRARD.
 
De même, nous n'avons aucune information sur la lampe figurant en avant plan, de petite taille et dépourvue de son verre.
 
Photos : andredemarles
Tags : Centre Historique minier de Lewarde, lampes de mineur, lampisterie, ingénieur Grard
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#Posté le samedi 26 mai 2012 15:49

Modifié le dimanche 27 mai 2012 06:53

Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD

Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Lampe Marsaut fabriquée par COSSET DUBRULLE Lille circa 1890.
Cette lampe propre aux mines de Blanzy peut se transformer en Clanny à double toile par retrait de la cuirasse.
Elle est dotée d'une cheminée de type Mueseler et d' une fermeture horizontale au rivet de plomb.
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Au centre lampe de type FUMAT vraisemblablement construite par PERRIER et utilisée dans le Gard et le Nord de la France.
Sur ce modèle FUMAT 1888, l' ingénieur GRARD a modifié l'alimentation inférieure à des fins expérimentales par des orifices traversant le réservoir.
La lampe mesure 270 mm de hauteur
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Juste après la collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD, on entre dans la lampisterie de l'ancienne fosse DELLOYE.
Cet atelier a été conservé en grande partie dans sa configuration d' époque.
Dans cette lampisterie présentant une exposition didactique sur l' histoire de l'éclairage minier, on peut distinguer plusieurs râteliers de lampes de sureté à flamme, de lampes électriques portatives de type ogival ( Compagnie Française Auxiliaire des Mines de Douai ), mais aussi la dernière génération de lampes électriques usitées ( batterie et phare au chapeau ).
Des bancs de rechargement sont présents ainsi que différents appareils propres à la lampisterie, station de remplissage des pots en benzine, machine de déverrouillage magnétique des lampes, machines à entretenir les tamis...
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Les lampes de sécurité à flamme sont essentiellement de type WOLF, de marque ARRAS  en l' occurrence pour la plus part.
Des modèles Standard, C ; mais aussi quelques JORIS et MARMORAT.
Toutes ces lampes ont été récupérées dans les mines de la région avant le démantèlement des infrastructures des carreaux de fosses.
Les lampes ont été restaurées et inventoriées avant d'être présentées à l'exposition.
 
 
Centre Historique Minier de Lewarde - collection de lampes de mine de l' ingénieur GRARD
 
 
Sur le rang supérieur ( troisième en partant de la gauche ), on distingue une lampe Standard d' ARRAS avec la base de la galerie en alliage d' aluminium.
Lampe peu courante.
 
Photos : andredemarles
Tags : Centre Historique minier de Lewarde, lampes de mineur, lampisterie, ingénieur Grard, Cosset Dubrulle
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#Posté le jeudi 17 mai 2012 13:36

Modifié le mercredi 23 mai 2012 14:30

Les lampisteries des mines - organisation et fonctionnement


Les lampisteries des mines  - organisation et fonctionnement

Lampisterie conçue par le constructeur ARRAS pour 1000 lampes à flamme.


Nous allons évoquer à travers cet article, une profession et un service de la fosse sans lesquels aucune exploitation en profondeur n'aurait été possible, en l' occurrence les lampistes, ces femmes et ces hommes qui ½uvrèrent jadis dans un atelier spécifique nommé lampisterie.
La conservation, le nettoyage, le remplissage et l'allumage quotidiens de plusieurs centaines de lampes de sureté, qui devaient toujours être entretenues en parfait état exigeait, sur le carreau de la mine, une lampisterie largement installée et munie de tout l'outillage et le personnel nécessaires.
Les lampes devaient être remontées et nettoyées lorsqu'elles étaient rendues par les ouvriers, remises en état si elles étaient détériorées, remplies d'huile ou de benzine , allumées sauf pour celles qui étaient munies d'un rallumeur, vérifiées soigneusement et enfin accrochées à un râtelier, sous le numéro correspondant à l' ouvrier auquel elle était attribué.
Le service de contrôle  devait être tenu de façon stricte pour qu'on sache toujours si un ouvrier était descendu dans la mine ou non et s'il était en possession de sa lampe habituelle ou d'une autre.
C'est en ces lieux que les lampes étaient démontées en désactivant les fermetures de sécurité au moyen de puissant aimants permanents ancrés sur les établis ou un peu plus tard avec des machines électromagnétique, notamment pour les lampes électriques.


Les lampisteries des mines  - organisation et fonctionnement


Machines de nettoyage des tamis


Les lampisteries des mines  - organisation et fonctionnement

Diverses brosses commercialisées par la firme ARRAS, destinées aux lampisteries pour l'entretien des lampes de sécurité à flamme.


Le nettoyage portait sur toutes les parties de la lampe, qui remontait souvent boueuse ou chargée de poussières; mais il était surtout important en ce qui concernait le manchon de verre et les tamis.
Pour le manchon, ce nettoyage avait surtout pour but de rendre à la lampe son pouvoir éclairant, diminué par la poussière ou la graisse qui salissaient le verre.
Pour les tamis, l'enlèvement des parcelles de toutes sortes qui adhéraient sur la toile métallique, en bouchaient les pores et risquaient d'en oxyder les fils était encore indispensable au point de vue de la sécurité.
Les matières grasses qui restaient sur les tamis étaient susceptibles de s'échauffer et de transmettre la flamme au dehors.
On opérait le nettoyage des tamis à l'aide de brosses mécaniques agissant à l'intérieur et à l'extérieur, ainsi que sur le chapeau.
Des appareils spéciaux, mus au moyen d'une pédale ou mieux d'un petit moteur, permettaient de nettoyer parfaitement u grand nombre de  tamis en peu de temps.
Certains d'entre eux utilisaient l'air comprimé pour compléter l'action des brosses, voire même pour la remplacer.
Les tamis, une fois nettoyés, devaient être examinés avec soin, pour s'assurer qu'aucune maille n'était déformée ou rompue.
Une seule maille défectueuse entraînait le remplacement du tamis.
Lorsque tous les organes de la lampe avaient été nettoyés ou remplacés, on procédait au remplissage, à l'allumage, le plus tard possible pour éviter un gaspillage du combustible, et à la fermeture.
Si la fermeture comportait un rivet de plomb on changeait tous les jours la lettre de contrôle, en évitant tout naturellement de suivre un ordre régulier.
Avant d'être mises en place, les lampes étaient vérifiées.
Le défaut le plus fréquent était l'oubli d'une rondelle d'étanchéité ou un serrage insuffisant.
En dirigeant sur la lampe, privée de sa cuirasse, un fort courant d'air comprimé, la flamme vacillait si les joints n'étaient pas étanches.
Il était recommandé aux ouvriers de vérifier la lampe au moment où elle leur était remise, s'ils ne faisaient aucune observation, ils étaient dés lors responsables.
D'autre part, au moment de la réception des lampes rendues, les lampistes avaient le devoir absolu de signaler toute détérioration constatée, en particulier toute trace d'ouverture ou même de tentative d'ouverture. L'accès de la lampisterie était interdit aux ouvriers; leur lampe leur était remise à travers un guichet.
Chaque lampe portait un numéro, reproduit sur les pièces démontables, la cuirasse et le réservoir par exemple, et inscrit au-dessus du crochet du râtelier de la salle de dépôt des lampes.
Le mineur auquel la lampe était attribuée recevait un jeton métallique bien souvent en laiton ou en aluminium portant ce même numéro, ce qu'on appelait  plus communément dans notre région une taillette.
Il la remettait en échange de sa lampe et l'agent chargé de la distribution l'accrochait au râtelier à la place la lampe.
Un registre spécial, tenu constamment à jour, contenait  les noms des ouvriers et  le numéro de leur lampe.
Ce registre mentionnait également les échanges de lampes effectués au fond en cas d'extinction de celle ci en coordination avec les préposés affectés à cette tâche.
Grâce à ce système de contrôle, il était possible de savoir à tout moment, le nombre et les noms des ouvriers descendus.
Cette mesure était des plus utiles en cas de catastrophe.
Les lampisterie à essence étaient plus dangereuses que les lampisteries ordinaires et des mesures particulières devaient être prises pour éviter les risques d'explosion.
L'approvisionnement d'essence était conservé en fûts, à l'extérieur du bâtiment principal.
Seul un seul réservoir de remplissage dont la capacité ne dépassait pas celle qui suffisait pour la journée  se trouvait  dans la salle de remplissage; le plancher était en pente pour rassembler l'essence qui venait à s'échapper et en cet endroit se trouvait un réservoir contenant quelque centaine de kilos des sable  dont on se servait en cas d'incendie pour étouffer le feu.
Le réservoir d'essence de la lampisterie était équipé de plusieurs vases de remplissage en verre dotés de soupapes à ressort, ce qui permettait le remplissage d'autant de pots de lampes en une seule opération.
Lorsque les lampes étaient remplies, il fallait les retourner pour rejeter l'essence en excès, il ne devait pas y avoir dans la lampe plus d'essence que n'en pouvait absorber la ouate.

Les lampisteries des mines  - organisation et fonctionnement

Différents accessoires et machines commercialisées par la firme arrageoise, destinés aux lampisteries, dont les aimants permanents et les machines électromagnétiques de déverrouillage des lampes, les appareils de remplissage et les rateliers.



La toiture des lampisteries à essence était très légère pour ne pas offrir de résistance en cas d'explosion.
Les lampisteries étaient d'ailleurs généralement séparées des autres bâtiments de la fosse.
Les lampisteries électriques étaient plus simples et ne présentaient pas les autant de danger d'explosion.
Il fallait cependant une bonne ventilation de l'atelier pour évacuer les gaz provenant de l' électrolyse pendant le chargement.
Le nettoyage était moins compliqué, ce dernier se limitait à l'essuyage des verres.
La partie caractéristique et essentielle de ce type de bâtiment était la salle contenant le banc de charge des accumulateurs.
Les lampistes étaient bien souvent des femmes dans les travaux de récupération, de distribution, de démontage et de nettoyage des lampes.
Les travaux de réparation ou de remplacement des pièces défectueuses étaient confiés à des agents spécialisés, bien souvent issus des ateliers d'entretien mécanique, qui suivaient régulièrement des formations spécifiques auprès des constructeurs qui vendaient les lampes aux Compagnies minières.
Tous ces employés travaillaient sous les directives d'un porion lampiste qui gérait ce service de la fosse.


Les lampisteries des mines  - organisation et fonctionnement


Lampisterie mixte conçue par le constructeur ARRAS pour 800 lampes électriques
et 200 lampes à flamme.


Les lampisteries des mines  - organisation et fonctionnement


Lampisterie conçue par le constructeur ARRAS pour 1000 lampes électriques.

 
Texte extrait de ma conférence donnée au Centre Historique Minier de Lewarde en Mars 2011
Documents extraits du catalogue constructeur ARRAS ( collection : andredemarles )
Tags : Publicité, lampe de mineur, Arras, lampisterie
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#Posté le dimanche 29 avril 2012 14:14

Modifié le dimanche 29 avril 2012 14:39

" M' lampiste " histoire d' une chanson par Guy Dubois.

" M' lampiste " histoire d' une chanson par Guy Dubois.
 
 
:M' lampiste
Fille de la fosse 6 de Haisnes

« M'lampiste, em' tiote lampiste,
M'lampe all' va bien, mais mi j'sus triste.
M'lampiste, em' tiote lampiste,
Car dins tes mains, m'lampe all' va bien. »

Tout le monde , dans le Nord et le Pas de Calais, connaît au moins l'air et les paroles de cette chanson. Elle a été interprétée par de nombreux orchestres depuis les années 20, jouée dans tous les bals populaires et interprétée par tous les chanteurs régionaux .
Elle figure ,bien entendu au répertoire d'Edmond Tanière (Disques Déesse DDLX 208)et même à celui de notre ami Renaud dans son CD  "Renaud cante el' Nord" (Virgin).
La notoriété de cette chanson n'est plus à démontrer : elle fait partie du folklore minier de notre région et , c'est justement cette mention "folklore minier" qui figure toujours ,dans tous les écrits, à la fin du texte, car on ne connaît pas le ou les auteurs de ce succès.

L'canchon:
    
Si l'on examine attentivement le vocabulaire ,on peut en déduire qu'il émane directement du monde de la mine et que ce texte n'a pu être écrit que par un familier de ce secteur bien particulier de la fosse : la lampisterie .
 Ce lieu symbolique où le mineur rencontrait un regard féminin, pour la dernière fois, avant de plonger dans les ténèbres, emportant sa lampe qu'elle avait consciencieusement entretenue.
 -"....in d'mande à ches filles es' lampe pour dévaller" ...chaque mineur utilisait toujours la même lampe marquée d'un numéro qui correspondait au jeton personnel qu'il remettait en échange ,appelé aussi taillette.
-"...in les ravise ed' coin, in serre ses mains dins sin béguin...", cette coiffe en toile bleue qui adoucissait le port de la barrette.
-"...quand t'armets d'z'allumettes dins m' lampe quand i n'n'a pus..." , ce sont des pierres à feu qui permettent l'allumage de la mèche, à la manière d'un briquet à essence.
-"...pisque t'as du déchet..", il s'agit des déchets de coton provenant des filatures et des tissages de la région lilloise rachetés par les compagnies minières en guise d'étoupe ou utilisés pour le nettoyage des lampes.
-"...té sins un peu l' benzole..." c'est une appellation locale ,il s'agit de la benzine , essence de pétrole volatile qui alimente les lampes .Plus loin ,l'auteur souligne  "...et' figure tout plein d'huile.." ,car les lampistes étaient chargées de remplir les réservoirs des lampes.


" M' lampiste " histoire d' une chanson par Guy Dubois.

Ces quelques remarques, la description détaillée de l'habillement de la lampiste (mouchoir bleu sus t'tiête avec des tiots pos blancs, tin jupon d'indienne...) prouve que l'auteur  est issu de ce milieu.
De plus cette chanson est une déclaration d'amour d'un galibot à une jeune fille .
A l'époque, les jeunes filles sont employées à la fosse dès l'âge de 14 ans à différents postes : moulinage, triage, et lampisterie.
-"...quand t'archeus à l' quinzaine.." , leur paie constitue un apport non négligeable  au budget familial .
En général, elles quittaient cet emploi dès qu'elles étaient mères de famille .
Le dimanche était consacré à l'amusement pour ces jeunes gens qui avaient ouvré dur toute la semaine , et le cinquième couplet vient nous éclairer particulièrement sur l'origine de cette chanson.
-"...El' diminche dins ch' villache..", nous sommes donc dans un village qui est devenu une petite commune minière, et non dans une grande concentration minière comme Lens ou Liévin.
-"...j't'aperchos tout in nache (en sueur) juste à l' porte d'un crin-crin...": il s'agit des orgues limonaires dans lesquels on glissait un sou en bronze pour obtenir un air de musique.
Par extension, les cafés qui possédaient cet instrument de musique étaient appelés "crin-crin"
-"...ohé, viens faire eun' danse avec tin galibot, j'té l' dis ,em' tiote Hortense, à mon Machu y'a un piano..." Et voilà ! Chez Machu il y a une "tardiole" ,comme on disait pour désigner ce piano mécanique qui permettait aux jeunes de danser.


" M' lampiste " histoire d' une chanson par Guy Dubois.
Mais dans quel village minier se trouvait donc ce café Machu ?
L'crin-crin Machu à Haisnes         
Indubitablement, cette commune où a été créée cette chanson est  Haisnes lez La Bassée .
Après la guerre 1914-1918, le village , entièrement rasé ,se relève péniblement de ses ruines.
La fosse 6 de la Compagnie des Mines de Lens renaît de ses cendres.
Dans la rue  principale, les habitants reconstruisent leur logement.
C'est ainsi que Hector Machu , ouvrier mineur, revient sur les lieux qu'il habitait depuis 1910 , non loin du carrefour de la route de Lens ,installe un baraquement et ouvre un estaminet tenu par son épouse ,Blanche Devise.
Il complète son habitation par un autre baraquement et une "demi-lune" récupérés auprès des armées alliées et installés dans la cour. Hector est courageux et entreprenant: il travaille à la fosse 6  et cultive un grand champ.
De nombreux ouvriers belges sont venus travailler à la briqueterie de Douvrin et d'autres participent à la reconstruction du village.
Célibataires, le soir ,après leur journée, ils viennent boire un verre à l'estaminet Machu où Hector a installé un crin-crin dans la demi-lune : la jeunesse a vite fait de prendre l'habitude d'y venir danser au son du piano mécanique .
Blanche est une forte femme  et se montre à la hauteur pour y faire régner l'ordre.

De leur union, Blanche et Hector ont eu 10 filles, dont Jeanne née en 1906 , la mère d'Emile Leroy, actuel Président de l'Harmonie Saint-Elie.
C'est dans ce bal que les parents d'Emile se sont connus en 1926-1927 : Emile est né en 1928.
Monsieur et Madame Pierre Bonneau , qui habitaient en face de l'estaminet se souviennent du prénom et du nom marital des filles Machu: Fernande (épouse Boé), Jeanne (épouse Leroy), Julienne (épouse Barisel), Blanche (épouse rossel), Adélina (épouse Marquillies), Olga (épouse Valette), Sidonie (épouse Six), Julie (épouse Rousseau),Lucienne (non mariée) et Marguerite (épouse Morionval).
Cette présence féminine dans le café a certainement contribué à la notoriété de l'établissement.
Pierre Bonneau, né en 1924 sur la route de Lens, se souvient qu'il entendait "l'bastringue" en revenant de l'école qu'il a quittée en 1936 , date de l'arrêt de l'exploitation de la fosse 6, qui continuera cependant d'assurer l'aération pour la fosse 13. Pierre a 16 ans en 1940 et il assure que le piano existait encore pendant la deuxième guerre mondiale ,mais qu'il ne fonctionnait plus: d'ailleurs les allemands en interdisaient l'usage sauf dans les lieux où les soldats se retrouvaient.
Les frères d'Hector avaient suivi son exemple et étaient également cafetiers.
-Alcide Machu était coiffeur à Hulluch et avait ouvert un estaminet.
-Augustin Machu ,qui était manchot, tenait également un café à Vendin le Vieil ,près de la Centrale : mais ,précise Emile Leroy, il n'y avait pas de bal chez eux.
Hector Machu est mort en 1946, renversé par une voiture sur la route de Lens ,non loin du carrefour Doucement.
Le café a cessé de fonctionner au moment de l'invasion allemande. Il a été racheté , après la guerre, par Benoît Luthun, propriétaire de la forge voisine qui appartenait autrefois à Télesphore Demailly.
  
Le café Machu de Haisnes lez La Bassée semble , en tous points, correspondre à celui de la chanson "...à mon Machu y a un piano et là nous y dans'rons au joyeux son d' l'accordéon ", instrument qui a peu à peu supplanté l' antique "triqu'zine" en interprétant des airs "plus à la mode".....comme "M' lampiste"!
Si l'auteur ou les auteurs de cette chanson évoquent le café Machu , non seulement ils appartiennent au monde de la mine ,et sont plus particulièrement proches de la lampisterie et des filles qui y travaillent , mais on peut affirmer qu'ils sont aussi du village de Haisnes ou des environs .
Mais qui sont-ils ?
De laborieuses recherches aux archives et des enquêtes  parmi les aînés de Haisnes les La Bassée nous ont permis de retrouver les personnes concernées par cette chanson, créée entre deux guerres.
 
 
" M' lampiste " histoire d' une chanson par Guy Dubois.
 
 
Les acteurs de la chanson
Paroles et musique
Georges Bacquart qui fut chef de carreau à la fosse 13 se souvient de son grand-père Maurice Jean-Baptiste Bacquart né le 13.09.1876 (aurait 49 ans en 1925)qui était un joyeux drille et chef de musique .
A créé une chorale au 13 (un "ménistrel" Il s'était marié à Haisnes le 28.06.1899 à Joséphine Thérèse Urbain et a terminé sa carrière comme chef-porion à la fosse 13 .Ils avait eu comme fils Jean Maurice né à Douvrin le 18.09.1905 qui est le père de Georges ,né le 19.09.1928, marié à une fille Lequeux; habitait le 13.actuellement Cité des Acacias à Haisnes

Descamps Hugues, (lampiste au 6 ?), né le 02.04.1853 à Haisnes (aurait 72 ans en 1925) cité comme machiniste lors de son mariage avec Beghin Marie-Claire née en 1857.Père de madame Legay, il est décédé avant 1933.

Sellier Arthur , chef lampiste à la fosse 6 (ou chef de carreau au 6) né en 1875.
Marié à Appoline Corbisez , ont eu comme enfant Noémie Selliez née le 26.12.1898 à Douvrin qui s'est mariée le 6.12.1926 à Haisnes avec Chabot Paul Emile. Aurait 50 ans en 1925.Arthur est cité comme "employé aux mines" lors du mariage de sa fille.

Justin Demailly né le 19.08.1890. Avait 40 ans en 1930. Il est déclaré employé (aux mines) sur l'acte de son mariage avec Marie Leconte, institutrice.
Il est le neveu de Descamps Hugues.
La lampiste qui a inspiré la chanson
Lallemand Alice Estelle  née le 12.01.1908  Aurait 17 ans en 1925. Enfant reconnue par Désiré Joseph Lallemand le 11.05.1914, lors de son mariage avec Brasme Célinie.  Elle est lampiste (au 6 ), mais elle est déclarée vendeuse lors de son mariage ( à 29 ans) à Haisnes le 7.04.1937 avec Sauvage Aristide : elle décède à Haisnes le 25.6.1994.

Recherches de mon ami, historien et auteur patoisant Guy DUBOIS.
 
 
" M' lampiste " histoire d' une chanson par Guy Dubois.
Tags : M'lampiste, lampiste, lampisterie, Guy Dubois
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#Posté le lundi 02 mai 2011 16:20

Modifié le mardi 03 mai 2011 01:08

En feuilletant l' album aux souvenirs... 3

En feuilletant l' album aux souvenirs...  3

Briquet au fond vers 1900, remarquez  l'usage des astiquettes ou lampes à clou fixées aux barrettes de cuir, objet d'un article précédent.

En feuilletant l' album aux souvenirs...  3

Devant une lampisterie vrs 1930 avant la descente au fond, les mineurs sont équipés de lampes électriques portatives.

En feuilletant l' album aux souvenirs...  3

Groupe de trieuses avec leur porion, photographié ici sur un carreau de fosse de Méricourt avant leur poste.

En feuilletant l' album aux souvenirs...  3

Descente d'un cheval au fond au début du XX éme siècle, ce dernier en partie anesthésié, à les yeux bandés afin de ne pas être effrayé par la descente vertigineuse.


En feuilletant l' album aux souvenirs...  3

Passerelle surplombant les voies ferrées du carreau de la fosse 6 de Fouquières les Lens au début
du XX ème.

En feuilletant l' album aux souvenirs...  3

Trieuses à l'ouvrage en 1948.
Tags : En feuilletant l'album aux souvenirs, astiquette, chevaux, trieuses, lampisterie
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#Posté le dimanche 16 janvier 2011 07:07

Modifié le dimanche 16 janvier 2011 08:02

M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....

M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....
L'photo..., ché paroles..., manque l'musique..., mais chelle la..., vous l'connaissez toutes et tous par coeur !....
Hommage à Edmond Tanière qui nous la fit redécouvrir.

M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! M'lampe'all'va bien mais mi j'sus triste.
M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! Car dins tes mains, m'lampe all'va bien

Ach't'heure dins toutes ches fosses pour y trier l'carbon,
In y vot plus des gosses, des files et des garchons.
A lampis'rie point d'bile, in est tout émotionné,
Quind in d'mande à ches files,eus'lampe pour dévaler.
In les ravisse éd'coin, in serre ses poings dins sin béguin.

M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! M'lampe'all'va bien mais mi j'sus triste.
M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! Car dins tes mains, m'lampe all'va bien

Quind t'ar'mets d'z'allumettes, dins m'lampe quind i'n'a'pus,
Ch'est que j'deviens tout bête, tellemint que j'in sus confus,
Tin mouchoir bleu sus t'tchiête, avec ses tchiots pots blancs;
Cha fait tourner m'barrette, qué j'n'ai pus d'goût déchint'au fond.
Ej'vos tes yeux mignons, tin court jupon dins min carbon.

M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! M'lampe'all'va bien mais mi j'sus triste.
M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! Car dins tes mains, m'lampe all'va bien

T'as d'z'yeux comme eune aiguile, quand t'armontes à midi,
Et'l'figure tout plein d'huile, p'tête bin autes quosses aussi.
Mi noir comme eune gaillette et plein d'graisse éd'barroux,
J'te prêtros bien m'liquette pour t'imbrasser jusqu'à tin cou
Puisque t'as du déchet, té peux essuyer mes baisers.

M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! M'lampe'all'va bien mais mi j'sus triste.
M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! Car dins tes mains, m'lampe all'va bien

Quind in archeut à l'quinzaine, j'tâche d'ête à tes côtés,
Prés tin jupon d'indienne, je m'sins tout artourner,
Té sins un peu l'binzol, mais j'm'pousse contre ti,
J'm'in fous si in rigole, mi j'te ming'ros comme in biscuit.
Car mi j'sus un mineur qui donne sin c½ur pour un bonheur.

M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! M'lampe'all'va bien mais mi j'sus triste.
M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! Car dins tes mains, m'lampe all'va bien

L'diminche dins ch'villache, avec tous mes copains,
J't'aperçois tout in ache, juste à la porte d'un crin-crin.
Ohé viens faire eune danse avec un galibot!
J'té dis 'm'tchiote Hortense, à mon Machu, y a un piano.
Et là nous y danserons, aux joyeux sons d'l'accordéon.

M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! M'lampe'all'va bien mais mi j'sus triste.
M'lampiste, ém'tchiote lampiste ! Car dins tes mains, m'lampe all'va bien

Chanson plus que centenaire écrite par un anonyme dans un estaminet de Haisnes, reprise par Edmond Tanière puis, puis quelque années plus tard par Renaud.

NB:
Notez le passage de la chanson: " Tin mouchoir bleu sus t'tchiête, avec ses tchiots pots blancs" et regardez bien la photo noir et blanc de cet article, coïncidence ?...dommage qu'elle ne soit pas en couleur....
Lors de l'exposition d' Hersin Coupigny la semaine dernière, mon ami Michelarmentières, m'a offert une reproduction colorisée de cette photo d'origine, que j'ai encadré et qui figure dans ma collection, le caffut est bien bleu à pois blancs...
Je te réitère mes remerciements Michel.


M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....

Maintenance de lampes à benzyne de type Wolf dans une lampisterie du Bassin du Nord Pas de Calais.
A droite sur l'établi, un aimant permanent servant à désactiver la fermeture de sécurité magnétique de ces lampes.

M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....

Maintenance de lampes électriques portatives, déjà une autre époque.

M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....

A droite de cette photo, le porion lampiste ( responsable de la lampisterie ) affairé à démonter les lampes électriques
au moyen d'une machine électromagnétique.
Nous sommes ici en début de poste à la lampisterie, cette équipe à 8 heures pour remettre en ordre de marche ces lampes qui serviront à la descente des mineurs du poste suivant.

M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....

Lampisterie des mines de Carmaux avec les lampes à acétylène du même nom, construites par les firmes ARRAS ( France ) et JORIS ( Belgique ) à la fin de la Première Guerre Mondiale.

M'lampiste,...canchon anthologique de ch'Nord....

Lampes électriques portatives ARRAS, dernière génération avant les lampes au chapeau ( projecteur ) avec accumulateur Oldham porté à la ceinture vers la fin des années 1940.

Tags : M'lampiste, lampes de mineur, lampiste, lampisterie, chanson, poème, Edmond Tanière
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#Posté le mardi 06 janvier 2009 15:23

Modifié le jeudi 11 novembre 2010 14:01

Charles Léon délégué mineur au 6 de Calonne en 1936.

Charles Léon délégué mineur au 6 de Calonne en 1936. 
Charles Léon, célèbre délégué mineur des fosses de Marles les Mines., ici représenté à la lampisterie de la fosse N°6 de Calonne Ricouart en 1936.
Les lampes électriques portatives sont d'usage dans cette compagnie minière, mais très lourdes !
Les lampes de sécurité à flamme sont toujours d'usage en parallèle.
Tags : Charles Léon, délégué mineur, fosse 6 de Calonne Ricouart, lampisterie, photo ancienne
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#Posté le mercredi 15 octobre 2008 17:06

Modifié le lundi 31 octobre 2011 09:48

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