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Passionné depuis toujours par notre patrimoine minier Nordiste,
je vous fais partager à travers ce blog, quelques articles et photos de ma collection relatifs à cette fabuleuse épopée minière, fait marquant de toute l'histoire d'une région.
Je vous recommande vivement, en parallèle, de consulter le merveilleux site:
" Histoires de ch' tis "
de Marie-Claire Tampier et de Dominique Villain alias " Minloute ", qui est sans aucun doute, le plus important site du net, consacré à l'histoire de notre patrimoine.
18000 articles, accompagnés de 9000 photos.
Ce site de toute beauté, dont je suis également chroniqueur, n'a pas de pareil sur le web quant à la richesse de son contenu en termes de documents, témoignages et photos sur l'histoire de notre région.

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71 articles taggés lampes de mineur

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Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 1

 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 1
 
 
Les collectionneurs ont encore tous en mémoire ces ventes annuelles d' objets miniers qui avaient lieu à Saint Étienne durant les années 1990 - 2000 à l' hôtel des ventes du Parc Giron.
Les géoluminophiles ( collectionneurs de lampes de mine ) y trouvaient parfois des pièces exceptionnelles ; ce qui s'avère de nous jours, de plus en plus difficile.
Parmi mes vieux papiers, j'ai retrouvé un de ces catalogues de vente présentant au public l'inventaire de chaque cession.
Chaque pièce est numérotée et identifiée par une nomenclature associée en fin de catalogue.
L'expert de ces ventes était à l'époque Mr Marcel Humbert-Labeaumaz, auteur de plusieurs ouvrages sur les lampes de mine dont " Les lampes Marsaut ".
Document pouvant être utile pour identifier une lampe que vous possédez.
Cet article est rédigé sur 3 spots.
 
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 1
 
 
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 1
 
 
 
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Tags : lampes de mineur
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#Posté le mardi 04 mars 2014 13:08

Modifié le mercredi 05 mars 2014 02:03

Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 2

Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne -  2
 
 
 
 
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 Erratum : le Pieler Cosset Dubrulle est bien la lampe 161 et non 162 !
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne -  2
 
 
 
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne -  2
 
 
 
 
Tags : lampes de mineur
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#Posté le mardi 04 mars 2014 13:27

Modifié le jeudi 06 mars 2014 13:55

Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 3

Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 3
 
 
 
Une sélection de quelques ventes  du passé à travers les pages de différents catalogues.
250 : Épée d'ingénieur d' École des mines à lame démasquinée poignée en nacre circa 1850.
216 : lampe HCP ADC 4 du constructeur Hailwoods circa 1900.
234 : lampe à huile type Blende saxonne qui était portée autour du cou circa 1870.
 
 
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 3
 
 
 
184 bis : lampe grisoumétrique à hydrogène type Redwood Clowes avec échelle grisoumétrique Ashwoort de Stanley à Derby circa 1892 ( extrême rareté ).
249 : lampe Mueseler d' accrochage Goutelle circa1890 ( existe également avec une cuirasse tronconique )
fermeture au rivet de plomb.
 
 
 
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 3
 
 
 
4 : lampe Mueseler Cosset Dubrulle Lille circa 1890
3 lot de  deux astiquettes du Nord circa 1900
6 :  lampe Davy construction laiton circa 1850
24 : lampe Fumat Grand Combe Circa 1911
 
 
 
Au temps des ventes aux enchères d' objets miniers à Saint Etienne - 3
 
 
 
 83 : lampe Hasworth Heplewithe Gray circa 1890
 82 : grisoumètre Chesneau, vraisemblablement Jorris circa 1890
168 : lampe Mueseler Cosset Dubrulle Lille en laiton circa 1850
 176 : lampe Marsaut Cosset Dubrulle Lille circa 1895
 
 
 
Tags : lampes de mineur
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#Posté le mardi 04 mars 2014 13:41

Modifié le mardi 04 mars 2014 15:54

Les lampes de mineur Davy

Les  lampes  de mineur  Davy
 
 
 
Vers 1812, le chimiste anglais Humphrey DAVY, célèbre pour ses découvertes sur l'électrolyse et l'arc électrique fut sollicité par le Révérend  John Hodgson, fondateur d'une association  pour soutenir des travaux de recherches afin de résoudre le grave problème de l'éclairage en milieu explosif.
Cette association fut créée par le Révérend, juste après le coup de grisou du 25 mai 1812 à Durham qui fit 92 victimes.
En parallèle, à la même époque, deux autres inventeurs anglais, le docteur William Red CLANNY et le célèbre ingénieur mécanicien Georges STEPHENSON, inventeur d'une locomotive à vapeur, s'intéressèrent aussi à cette question.
Tous trois parvinrent entre 1813 et 1816 à mettre au point après multiples expériences ,quelques prototypes de lampes conçus sur une observation essentielle d' Humphrey Davy ayant découvert que les tamis métalliques à mailles très serrées avaient la propriété d'écraser la flamme d'un gaz embrasé sans se laisser traverser par elle.
La solution consistait à enfermer la flamme de la lampe dans une protection l'empêchant de communiquer le feu à l'extérieur.

La voie était  désormais ouverte pour palier aux problèmes d'explosion des lampes à feu nu, et aujourd'hui nous pouvons attribuer à ces trois chercheurs, la paternité des lampes de sûreté.
La lampe Davy était munie d'un seul tamis, dont le collet de base était vissé sur le réservoir.
Ce tamis haut de 15 à 20 centimètres, d'un diamètre de 5 à 7 centimètres entourait complètement la flamme.
Son chapeau était doublé.
Une armature, composée de 3 ou 4 tiges supportait le couvercle auquel était fixé le crochet de suspension.
La lampe pesait entre 750 et 800 grammes.



Les  lampes  de mineur  Davy



Tout comme la lampe de Stephenson, la lampe Davy était équipée d'une fermeture de sécurité par vis horizontale qui était logée à la base de l'armature et qui venait se serrer sur le réservoir rendant l'ensemble solidaire.
Le dévissage de la lampe ne pouvait être effectué à la lampisterie qu'au moyen d'une clé spéciale, que seuls les préposés de ce service disposaient.
Cette lampe fonctionnait à l'huile d colza épurée.
Le Révérend Hodgson assisté de deux ingénieurs d'exploitation houillère testèrent les deux premiers modèles de lampes Davy issus de la fabrication industrielle dans le charbonnage de Wallsend près de Newcastle le 17 janvier 1816.
Aussitôt la production industrielle à grande échelle de cette lampe débuta en Angleterre.
En France, la Compagnie des Mines d'Anzin fut la première à s'équiper de lampes Davy à la fin de l'année 1816 qu'elle importa dans un premier temps de Grande Bretagne; pour les fabriquer ensuite dans les ateliers de sa Compagnie en 1818, il s'agissait d'un modèle proche de celui de l'inventeur.
La Compagnie Anzinoise avait  en effet connu des problèmes d'approvisionnement de ces lampes importées liés à l'administration des douanes françaises, c'est ainsi qu'elle décida de produire ces lampes en fabrication interne.
En 1818 les mines d'Anzin comptaient 2000 lampes Davy en service.
En Belgique, elle fut introduite pour la première fois dans le bassin Liègeois en 1817, et en 1823 le constructeur Mulkay entreprit la fabrication de la lampe Davy devenue obligatoire dans les mines grisouteuses en 1825.
Le brevet Davy fut également exploité par des constructeurs d'éclairage minier américains, pays où elle fut également très usitée.
Son pouvoir éclairant était très faible à cause de la monture et du tamis à mailles serrées qui avait tendance à s'encrasser rapidement.
De même sa sécurité était limite dans les courants d'air supérieurs à 1, 7 m /seconde, tordant ainsi la flamme; le mélange air / grisou brûlait à l'intérieur du tamis, ce dernier rougissait rapidement de sorte que la flamme pouvait alors le traverser.
Le dispositif de sécurité de la fermeture, empêchait le mineur d'ouvrir sa lampe au fond en cas d'extinction de cette dernière, l'obligeant ainsi à cesser l'exploitation pour procéder à son échange.
Tous ces inconvénients firent que les mineurs ne l'apprécièrent guère aux débuts, ce qui explique, sans doute en partie, que beaucoup de charbonnages en France et un peu partout dans le monde, continuèrent à utiliser les anciens moyens d'éclairage à feu nu bien que ces derniers continuèrent leurs effets dévastateurs.
En atteste un rapport de mines houillères de Dortmund, sur les 1036 explosions de grisou qu'on répertoria entre 1861 et 1882, 605 avaient été provoquées par des lampes à feu nu.
Les lampes Davy firent épargner beaucoup de vies humaines, mais ne se montrèrent pas efficaces à tous coups et se trouvaient quelquefois prises en défaut.
C'est pourquoi il y eut de nombreuses polémiques à leur sujet, surtout en Angleterre.
Il était temps de songer aux perfectionnements de ces toutes premières lampes de sureté.
 
 
 

Tags : lampes de mineur, Davy
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#Posté le samedi 28 septembre 2013 04:17

Modifié le jeudi 02 janvier 2014 03:40

Les lampes de mineur Clanny

Les lampes de mineur Clanny
 
 
 
Dans la lampe Clanny, le manchon de verre reposait directement sur la rave du réservoir.
L'arrivée d'air ne pouvait se faire qu'à travers le tamis.
L'air pénétrait donc au-dessus de la flamme, à la partie inférieure du tamis, tandis que la sortie des gaz brulés se faisait par le chapeau.
La flamme était relativement protégée et on pouvait incliner la lampe avec une certaine amplitude sans risquer de l'éteindre.
Autre avantage, le tamis hors de portée de la flamme avait tendance à moins rougir.
La lampe Clanny était construite sur le principe de la lampe Davy, à laquelle on avait ajouté une cage formée généralement de six barreaux métalliques qui servaient à protéger le verre des chocs.
Le manchon de verre était serré contre la partie supérieure de la cage ou moyen d'un écrou vissé dans sa partie inférieure, l'empêchant ainsi de tomber en cas d'ouverture de la lampe.
Ce système était appelé " bague anglaise "; on le retrouvera dans presque toutes  les constructions de lampes britanniques.


Les lampes de mineur Clanny


En France la lampe Clanny fut tout d'abord employée aux mines de Lens où on l'appelait " lampe de porion ", probablement parce que les agents de maîtrise furent les premiers à en être équipés , mais on resta encore longtemps fidèle à la lampe Davy pour son entretien d'avantage simplifié.
La lampe Clanny était généralement dotée d'une fermeture à vis verticale insérée dans le réservoir, qui une fois serrée rendait le réservoir solidaire du reste de la lampe.
En 1844, le Belge Botty ajouta à la lampe de porion une bague percée de multiples trous à la partie inférieure de la lampe afin d'améliorer son alimentation en air liée bien entendu, à son pouvoir éclairant.
Vingt années plus tard son usage fut abandonné, mais elle inspira de nombreux constructeurs belges et français dans l'élaboration de différents modèles de lampes Clanny ou porion.
En Angleterre en 1873 Emerson Bainbridge créa une lampe similaire dont la partie basse de la cage était percée de deux rangées de trous décalés avec un verre tronconique de 10 cm de hauteur et un seul petit tamis en partie supérieure.
Comme la Botty, cette lampe avait un tirage important, mais son alimentation en air par le bas n'était pas protégée; elle fut donc interdite d'usage dans les mines grisouteuses.
Le constructeur belge Achille André à La Bouverie l'a développée  à l'échelon industriel à la fin du XIXème siècle.
On a amélioré les lampes Clanny et Botty en les munissant de deux tamis au lieu d'un seul, un progrès plus sérieux a consisté à envelopper le tamis d'une cuirasse.





Les lampes de mineur Clanny

Tags : lampes de mineur, Clanny
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#Posté le samedi 28 septembre 2013 04:28

Modifié le jeudi 02 janvier 2014 03:39

Les lampes de mineur Mueseler

 
Les lampes de mineur  Mueseler
 
 
 
En 1840, un inventeur belge, l'ingénieur Liégeois Mathieu MUESELER fit une analyse à la fois critique et objective de la lampe de Davy et tenta de remédier aux défauts qu'elle présentait,  à savoir un pouvoir éclairant médiocre, son insécurité dans les courants d'air et surtout la fragilité de son tamis.
L'idée de Mueseler était simple : améliorer le tirage de lampe pour lui donner un meilleur pouvoir éclairant et canaliser les gaz au fur et à mesure de leur combustion pour ne pas permettre à la flamme de traverser les tamis et communiquer le feu à l'extérieur de la lampe, augmentant ainsi sa sécurité.

Il conçoit donc une lampe dans laquelle la flamme est entourée d'un manchon de verre comme la Clanny, mais surmonté d'un diaphragme de toile métallique, de la même texture que le tamis, au travers duquel passe une cheminée en tôle d'acier de forme conique.
Cette cheminée est elle-même entourée d'un tamis métallique.
L'ensemble diaphragme / cheminée reposait sur la partie supérieure du verre.
L'air pénétrait dans la lampe à travers le tamis et le diaphragme puis remontait  par la cheminée conique, rendant ainsi la flamme plus lumineuse par effet de tirage.
La cheminée et le diaphragme contenaient la flamme empêchant ainsi le verre de s'échauffer compte tenu du circuit de l air frais et le tamis de rougir.

La lampe Mueseler permettait de déceler aisément la présence de grisou dans l'atmosphère du fond en observant l'allongement de la flamme mais surtout par le fait qu'elle avait le pouvoir de s'éteindre elle même dés que le taux de grisou dans l' air ambiant était trop important.
Une petite explosion se produisait et provoquait l'extinction de la flamme rendant la lampe sécurisée.
Par rapport à la lampe de Davy les améliorations sont considérables et cette lampe fait très vite l'objet de décrets obligeant les compagnies minières à en généraliser l'utilisation notamment dans les mines grisouteuses.
On l' utilisa pour la première fois dans les mines de Seraing en Belgique où elle fut expérimentée, puis son usage fut étendu aux autres bassins miniers du pays, puis en France et  d'autres pays d' Europe.
Ce type de lampe était doté de différentes fermetures de sécurité selon les modèles et les constructeurs qui les produisirent en série, fermetures par vis verticale ou rivet de plomb entre autres.
Pendant plus de 40 ans la lampe Mueseler fut considérée comme le dispositif d'éclairage le plus sécurisé dans les mines grisouteuses.
La lampe Mueseler non cuirassée fut interdite d'usage dans ces dernières en 1904 suite à la mise en service d'autres modèles de lampes d'avantage sécurisés.
L'essor industriel de l'exploitation houillère vit la profondeur grandissante des puits associée à un aérage des galeries plus conséquent.
La lampe Mueseler n'était pas infaillible, on découvrit qu'elle s'éteignait fréquemment dans les courants d'air puissants générés par les ventilations mécaniques; et plus grave encore: dans certaines positions d'inclinaison, en ces circonstances, la flamme sortait du tamis, ce qui allait provoquer de nouvelles catastrophes...
La conception d'un nouveau type de lampe d'avantage sécurisé s'imposait, c'est ainsi que fut créé la lampe Marsaut .
 
 
Les lampes de mineur  Mueseler
 
Tags : lampes de mineur, Mueseler
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#Posté le samedi 28 septembre 2013 04:39

Modifié le jeudi 02 janvier 2014 03:37

Les lampes de mineur Marsaut

Les lampes de mineur Marsaut
 
 
Vers 1880 un ingénieur français, Jean Baptiste MARSAUT, Major de la promotion 1851-1852 de l'Ecole des Mines de Saint Etienne, entreprend à son tour la critique de lampe de Mueseler dont il avait pourtant recommandé l'utilisation dans l'exploitation des Houillères de Besseges dans le Gard, qu'il dirigeait depuis 1861.
Pour remédier aux inconvénients de la lampe Mueseler, Marsaut supprima, dans un premier temps la cheminée et le diaphragme, organes qu'il considérait dangereux.
Il parviendra à la solution à la suite d'un nombre formidable d'essais, plus de trente mille, et ce à partir de 1870.
La conclusion de ces travaux sera la construction d'une lampe ou la flamme est entourée d'un manchon de verre surmonté de deux tamis concentriques en toile métallique s'emboitant l'un dans l'autre sans qu'ils se touchent, sinon par leur base,  à l'abri sous une cuirasse de tôle métallique pleine.
A l'origine, cette tôle était roulée et rivetée, puis elle fut emboutie en un seul tenant afin d'augmenter sa solidité.
Ce double tamis contenait mieux les inflammations du grisou dans la lampe et les risques d'explosion étaient beaucoup moindres.
Avec cette cuirasse, Marsaut avait résorbé le problème majeur de la lampe Museler, son extinction fréquente dans les courants d'air obliques ou montants des galeries.

Cette lampe résiste parfaitement aux différentes causes qui tendraient  à faire sortir la flamme des tamis.
L'air entre par la base du grand tamis, et les gaz brûlés sortent à la partie supérieure par les évents se situant sous le chapeau de la cuirasse.
La toile des tamis est tissée de fils métalliques de 3 dixièmes de millimètre de diamètre avec 144 mailles au centimètre carré.
La base du grand tamis est une virole en cuivre rouge qui recouvre le verre à frottement doux sur 8 à 10 mm, le manchon de verre comporte parfois une virole de cerclage en laiton en haut et en bas.
La lampe Marsaut a les mêmes dimensions, comme réservoirs et comme manchon, que la lampe Mueseler la hauteur totale était de 265 mm pour un poids de 1, 250 kilos à vide et 1,440 kilos garnie d'huile.
Son pouvoir éclairant dépassait une demi bougie et ce dernier diminuait peu pendant le poste.
Les premières lampes Marsaut furent fabriquées par l'artisan mécanicien Casimir Raymond, du village de Rochessadoule proche de Bessèges et Molières sur Cèze dans le département du Gard, Compagnies minières où l'ingénieur concepteur de cette lampe était en fonctions.
Outre la lampe de sécurité, l' ingénieur  Marsaut inventa le verseur roulant et perfectionna les lavoirs à charbons.
Les travaux de Marsaut le conduisirent à établir une théorie générale de la conception des lampes de sûreté.
La lampe Marsaut fut d'usage courant dans les mines de France dés 1883 et fut agréée officiellement en Belgique en 1904 pour les mines grisouteuses.
A partir des travaux de Marsaut on pouvait désormais, remplacer les termes de lampes de sûreté par lampe de sécurité.
La diffusion de la lampe Marsaut fut rapide et importante dans l'ensemble des exploitations minières mondiales .
Les travaux de recherche débutés au milieu des années 1870, le modèle définitif sera enregistré et  breveté en octobre 1882.
Un an plus tard, en 1883, la lampe Marsaut sera transformée par Wolf, pour emploi de l'essence, ce type nouveau  un peu plus grand et plus lourd est généralement désigné sous le nom de lampe Wolf à alimentation supérieure.
Cette innovation technologique de l'éclairage minier sera confirmée jusqu' à l'abandon des lampes à flamme au profit des lampes électriques modernes.



Les lampes de mineur Marsaut
Tags : lampes de mineur, Marsaut
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#Posté le samedi 28 septembre 2013 04:48

Modifié le jeudi 02 janvier 2014 03:36

Les lampes de mineur Wolf ou à essence ( dites à benzine )

Les lampes de mineur Wolf ou à essence  ( dites à benzine )
 
 
 
L'allemand Carl Wolf, ingénieur des mines remplaça l'huile végétale des lampes Marsaut par de l'essence de pétrole plus communément appelée Benzine.
Ce combustible procurait un pouvoir éclairant plus important ; il ne fumait pas et par conséquent ne déposait pas ou peu de suie; cependant la lampe s'échauffait d'avantage et nécessitait une alimentation en air plus importante.
Pour palier à ces inconvénients, Carl  Wolf  modifia la circulation de l'air dans la lampe en l'obligeant à passer par le bas de celle ci au dessous de la flamme.
Il protègera à cet effet les orifices d'entrée d'air par une bague garnie de toile à tamis et conservera les deux tamis concentriques innovés par Marsaut .
La lampe Wolf était munie d'une fermeture de sécurité magnétique qui était une innovation appréciable à l'époque, car les systèmes de fermeture utilisés jusque là n'avaient pas empêché certains mineurs d' ouvrir leur lampe au fond avec divers outils de fortune.
Carl Wolf équipa également la lampe d'un rallumeur intérieur plus communément appelé briquet.
Ce dispositif de rallumage sécurisé,  permettait de recouvrer rapidement la flamme sans démonter la lampe.
Le rallumeur était une petite boîte en laiton qui s'insérait généralement en position verticale  dans un logement du réservoir.
 il contenait une bande paraffinée enroulée sur elle même avec des capsules de fulminate de mercure qui avaient la propriété, quand on les frottait énergiquement sur une arrête métallique de produire une gerbe d'étincelles qui allumait les vapeurs d'essence émanant de la mèche.



Les lampes de mineur Wolf ou à essence  ( dites à benzine )



Contrairement aux autres modèles de lampes que nous avons vus précédemment où la combustion de la mèche était liée à l'effet de capillarité de celle ci dans l'huile; la mèche de la lampe Wolf insérée dans de l'ouate à l'intérieur du réservoir,  servait juste de conducteur et ne brûlait pas de ce fait, sauf quand il n'y avait plus de combustible; on disait alors qu'elle charbonnait.
La hauteur de la lampe est de 295 mm, son poids de 1,7 kilos à vide et 1,76 kilos garnie.
Elle avait des vertus grisou métriques d'avantage supérieures à la lampe Marsaut.
On pouvait ainsi aisément évaluer la proportion de grisou dans l'air ambiant, par simple observation de l'auréole surmontant la flamme.
La lampe de Wolf comme celle de Marsaut furent sans doute celles qui ont eu la plus grande longévité et ne furent remplacées que par les lampes électriques modernes.
La lampe à benzine connut un tel succès, que la fabrique Liégeoise de lampes de Sureté dirigée par Hubert Joris à Loncin lez Liège en livra près de 160 000 exemplaires en l'espace de six ans dans les seules houillères belges et françaises.
En premiers lieux utilisée en Allemagne, berceau de son élaboration, elle fit ses premières apparitions dans notre région d'abord à Lens vers 1898, à Liévin l'année suivante, puis à Bruay en 1901.
La lampe Wolf était cependant plus sensible aux courants d'air que la lampe Marsaut et s'éteignait plus facilement que cette dernière, notamment lors des opérations de tirs de mine.
Longtemps après l'avènement des lampes électriques portables et même lorsque les dispositifs électroniques de télésurveillance du grisou furent installés dans les mines modernes, la tradition voulait qu'une lampe de sécurité Wolf soit présente sur chaque front de taille.
Parmi les nombreux modèles fabriqués par les constructeurs Européens, ceux les plus utilisés dans notre région furent les Hubert Joris, dont les modèles  Bruay 1901 et Béthune 1907 ainsi que les Arras, modèle Standard, agréé par la commission du grisou en 1918 et le modèle CF.
Arras équipait ses lampes minières de manchons de verre en cristal de Baccarat ; ce dernier très coûteux avait la particularité de ne pas noircir au contact de la flamme et ne subissait pas l'écrouissage thermique qui affaiblissait le pouvoir éclairant de la lampe.






Les lampes de mineur Wolf ou à essence  ( dites à benzine )

Tags : lampes de mineur, Wolf, lampe à benzine
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#Posté le samedi 28 septembre 2013 08:51

Modifié le jeudi 02 janvier 2014 03:34

Les lampes de mineur électriques

Les lampes de mineur électriques
 
 
​Les premières lampes électriques portatives firent leur apparition vers 1890 avec la lampe de sauvetage Dumas Benoît.
Les lampes électriques dans les mines étaient pratiquement contemporaines des lampes Marsaut et Wolf
Les lampes Cotté et Neu Catrice sont mises en service vers 1900.
Toutefois, elles sont lourdes et onéreuses. On leur préfère encore les lampes à flamme bien qu'elles étaient plus sures et insensibles aux courants d'air.
La fin de la première guerre mondiale voit apparaître les premiers accumulateurs alcalins pratiques et simples.
La manufacture d'Arras, diffusera largement ce nouveau type de lampe ainsi que la Compagnie Auxiliaire des Mines avec sa fameuse "ogivale de Douai".
La lampe électrique avait le grand avantage de fonctionner dans une atmosphère quelconque.
Elle était la seule utilisable dans les milieux irrespirables, chargés d'acide carbonique ou d'azote, par conséquent pour les travaux de sauvetage après une explosion ou un incendie.
L'incandescence du filament d'une ampoule électrique se produisant à l'abri de l'air, il  était rationnel d'utiliser cette propriété pour construire des lampes sans danger, quelque soit le milieu dans lequel elles étaient allumées.
 Il était seulement nécessaire de disposer les contacts de façon à empêcher tout court-circuit extérieur, et de protéger l'ampoule contre les risques de rupture.
De construction très robuste, en acier embouti, ces lampes étaient très lourdes et imposantes de par leur taille, 35 à 45 cm de hauteur pour un poids de 3 à 5 kilos.
Leurs pouvoirs éclairant variaient entre 1,5 à 3 bougies.
Les accumulateurs contenus dans une boite étanche se situant à la base de la lampe étaient secs quand l'électrolyte était absorbé par de la cellulose, ou rendu gélatineux par addition de silicate de soude.
Les électrodes étaient généralement en plomb.
Le montage se faisait en vissant l'armature sur le récipient contenant les accumulateurs. dans certains systèmes, le dévissage assurait l'extinction de la lampe.



Les lampes de mineur électriques


Dans d'autres appareils, on disposait un commutateur d'allumage indépendant de l'assemblage entre la monture et le récipient.
L'ampoule était réunie aux bornes de l'accumulateur par une douille et deux lamelles ressorts.
Seul inconvénient reprochable, la lampe électrique ne permettait pas la recherche de grisou dans une atmosphère suspecte.
A cet effet, les compagnies minières équipèrent les porions d'une lampe de sureté à flamme fonctionnant  à l'essence, l'auréole de la flamme était indicatrice de la teneur en grisou.
Aussi les règlements miniers obligèrent à conserver, par chantier, une lampe à flamme pour montrer sa présence.

Pour lutter contre les lampes électriques, les fabricants anglais menèrent un combat d'arrière garde en proposant des lampes dites à haut pouvoir éclairant, les HCP Lamps de PATERSON en 1934 .
Ces lampes complexes ne purent lutter longtemps à cause de leur prix de revient élevé.
Leur grande qualité de fabrication et leur complexité en font maintenant des pièces de collections très prisées.

C'est ainsi que les lampes électriques remplacèrent progressivement les lampes à flammes.
A la fin des années 40, et jusqu' à la fin de l'exploitation houillère en France, on utilisera les projecteurs électriques fixées sur les barrettes des mineurs, reliées à un accumulateur portatif fixé au ceinturon, ce mode moderne d'éclairage nous venant des Etats Unis.
En France elles sont fabriquées par Arras sous licence anglaise Oldham et par ELAU.

Les lampes de mineur électriques​
 
Tags : lampes électriques, lampes de mineur
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#Posté le samedi 28 septembre 2013 15:37

Modifié le jeudi 02 janvier 2014 03:25

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